Le virus porcin avait annoncé la couleur dés le départ. On s'y attendait tous.
La pandémie est enfin là!
Les universités, lycées, collèges, écoles et toutes les administrations possibles et imaginables ont fermé « momentanément » leurs portes. Les rues tunisoises ont toutes revêtues un aspect des plus livides digne du couvre-feu qui a paralysé la vie tunisienne au moment des fameuses « grèves du pain » de la fin du siècle dernier.
On se tourne les pouces à la maison. On écrit… et on écrit encore par peur de se voir dans quelques jours ensevelis six pieds sous terre… comme pour laisser une trace de son passage éphémère en vue d’un départ prématuré éventuel et même de plus en plus probable.
Tv7 contrairement à ses habitudes a couvert d’une façon remarquable cette pandémie, relayant une information claire, limpide et transparente. La « news bar » qui défilait en bas de l’écran pouvait en attester…
Le bilan national et international de cette nouvelle pandémie s’alourdissait avec une vitesse faisant sérieusement craindre l’extinction de l’espèce humaine au bout de quelques mois…
Les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé, affolés qu’ils étaient ont pour certains fini par s’ouvrir les veines par peur d’attraper le virus.
La blogosphère n’a, elle aussi, pas dérogé à l’ambiance de panique généralisée qui s’étendait des contrebandiers de Ben Guerdane aux « blue-eyed » du Cap Serate.
Des férus défenseurs de la laïcité et de l’athéisme ont fini par se convertir de peur d’un châtiment divin qui se faisait imminent à en croire les religions qu’ils s’étaient pourtant longtemps refusé à croire…
Les vaillants défenseurs de l’Islam, toujours prêts à bondir sur qui osait critiquer l’Islam et ses dérivés, se sont retrouvés en face d’une plage non pas autant déserte que désertée (par une population barricadée chez elle à double tours comme si un virus de l’ordre du micron ne pouvait pas traverser…) une bouteille de whisky à la main… Buvant à la régalade…
Leurs convictions s’étant ébranlées par la dernière tournure des faits…
Mais dans la blogosphère il y a aussi, il faut reconnaître, ceux que la pandémie n’avait que légèrement touché. Ils semblaient impassibles, imperturbables, toujours avec la même quiétude. Avec les mêmes textes poétiques gais et chantants une joie de vivre tellement insolente dans un moment aussi critique.
Je n’avais même pas fini de parcourir cette étonnante blogosphère… Que je me réveillais en sursaut, le corps recouvert de sueurs froides et le cœur battant la chamade.
Ce n’était qu’un mauvais rêve… un cauchemar pandémo-chaotique… Il n’en est rien, en réalité…
J’en étais particulièrement heureux… A trois heures du matin, les gens qui se lèveront tôt le lendemain sont censés ronfler ou rêver voire même rêver de ronfler… J’étais comme un pauvre fou, assis sur le bord de mon lit, au chevet de ma couverture défaite que j’essayais curieusement de calmer…
Par la suite, j’allumai mon ordinateur comme pour fêter le bout d’un tunnel dont je ne voyais pas le fond.
C’est alors que sur mon compte twitter, fraichement activé, je pu lire : « L’OMS a fini par déclarer le niveau 5 […], au sixième échelon, ce sera la pandémie. […] Toute la population mondiale est menacée… »
J’éteignis mon ordinateur… Avec des sentiments mitigés… Bienheureux du fait que ce n’était qu’un cauchemar mais appréhendant fortement un lendemain qui s’est avéré potentiellement cauchemardesque.
2 commentaires:
Quelle nouvelle! le monde au bord de la catastrophe. La planète est sur le qui-vive. Faut-il en rire ou en pleurer? Changeons de sujet, la crise économique permet au riche d’empocher et les autres d’êtres déposséder, alors changeons la nouvelle, car les esclaves risque de se réveiller et faire table rase de ses magouilleurs qui finance nos médias. Un peu de cynisme ne fait pas de torts
Oi. Parabéns pelo excelente blog. Gostaria de lhe convidar para visitar meu blog e conhecer alguma coisa sobre o Brasil. Abração
Enregistrer un commentaire