
Esquiver les balles perdues pour se retrouver téléporté au fin fond d’un café isolé dans une impasse.
Philosopher avec une bande de jeunes intellectuels à propos de la vie sexuelle d’une meute d’alligators autour d’un verre de capucin à 500 millimes.
Le tout est de n’avoir pas peur du lendemain.
Lancer des vannes très recherchées recouvertes de calembours que nous sommes les seuls à comprendre et à savoir apprécier.
Penser que le présent morose devrait logiquement donner naissance à un futur ténébreux mais en rire à s’en tordre le cou, à se perforer l’œsophage.
Faire du bruit pour discuter et donner raison à celui qui crie le plus en défiant toutes les lois de la démocratie sans voir apparaître aucune contestation.
Se regarder parfois à n’en plus finir sans placer de mots, se comprendre rien qu’en s’observant, c’est un moment magique auquel seule une minorité dans le monde a droit.
De temps en temps, s’envoyer des fichiers le plus souvent anodins par bluetooth et être heureux à en mourir d’écouter une chanson triste à pleurer sur son téléphone.
Puis apparaît la star de toutes les soirées, le football. Le seul et unique opium de notre peuple. Ce phénomène qui nous consume à petit feu mais qui est le seul à nous donner l’impression que l’on vit vraiment.
Enfin, quand le débat s’estompe et que les voix s’usent. Le silence général nous signale que l’on doit se lever et aller voir ailleurs à ce moment là.
On obéit tous à la règle en se lançant des « annistou » qui ont un charme fou.
On ne se dit jamais: "A demain!" parce que le lendemain tout le monde est toujours là!
4 commentaires:
cette foi ci je l'ai lu bil maqloub à reculons.
rabbi isabbrek.
Essaie de lire en diagonale, c'est beaucoup plus passionant
---> A2 !
Ya hasra l'ami !
romdhanek mabrouk
---> Ahla Pink
ya pink ya béhia marhbé bik !
Ti winek ya tofla ?
Inchallah kol 3am wintouma 7ayine bkhir
j'ai du rater un truc comme d'hab et lire au premier degré, vu les coms qui le confirment
en tout cas, ça donne envie d'être autour de ce café ou l'on refait le monde en chahutant.
romthanek mabrouk
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